Projection d’un film documentaire sur le peintre CHU Teh-Chun

Dates : Lundi 17 octobre 2022 – 18:00 – 20:00

Lieu : Auditorium, Inalco, Pôle des langues et civilisations, 65 rue des Grands Moulins, 75013 Paris

Grâce à des experts, aux descendants du peintre et aux archives familiales, ce documentaire fait la lumière sur tout ce que CHU Teh-Chun apporta à l’abstraction lyrique, mettant en exergue la dextérité et pluridisciplinarité de l’artiste. Retraçant son parcours personnel et artistique, depuis sa naissance dans une Chine en plein bouleversement au début du siècle dernier, jusqu’à son ascension et à la reconnaissance en France, sous la coupole de l’Académie Française à Paris. Une invitation à un voyage poétique et singulier, pour redécouvrir les symphonies picturales de CHU. 

Projection en présence du réalisateur Christophe Fonseca, de l’expert en arts asiatiques Léonore de Magnée, et de Léa Wu de la Fondation CHU Teh-Chun

co-organisé par Alice Bianchi (Université Paris Cité/CRCAO) et Lia Wei (Inalco/Ifrae)

Entrée libre, dans la limite des places disponibles. 

Usages et valeurs du noir en Asie de l’Est

Dates : Mardi 7 juin 2022 – 09:00 – Jeudi 9 juin 2022 – 18:30
Lieu : INHA, salle Benjamin / Inalco, PLC, salle 5.18
En hybride sur Zoom (lien sur demande)

proposé dans le cadre de l’IFRAE et du CEEI du 7 au 9 juin 2022, organisé par Isabelle Charrier (CEEI) et Marie Laureillard (délégation CNRS à l’IFRAE et CEEI)

Ce colloque, qui se déroulera le premier jour à l’INHA et les deux autres jours à l’Inalco, se donne pour but d’explorer la richesse conceptuelle de la notion de noir et la multiplicité des enjeux qu’elle ouvre dans l’étude du texte, de l’écriture, de l’image, des formes mixtes. Il s’inscrit dans le cadre du projet « Sources visuelles, sources textuelles » de l’axe 1 de l’IFRAE.

Les théories esthétiques et sémiotiques du noir, les fonctions et usages du noir dans les écritures et les arts graphiques, le rapport vide / plein dans la création, le vocabulaire du noir (comparaisons linguistiques et constructions culturelles), le rôle du noir en littérature, dans les nouveaux médias et en design, photographie et cinéma seront abordés. Les interventions, qui auront trait à l’Asie orientale avec une incursion au Vietnam et en Inde, relèveront de multiples disciplines.

La première journée sera consacrée à la signification fondamentale du noir et aux cinq couleurs de l’encre à travers les arts traditionnels de la peinture à l’encre et de la calligraphie, parallèlement à une réflexion sur l’expression graphique représentée par la typographie et la gravure sur bois.

La deuxième journée abordera le noir dans la littérature chinoise, japonaise et coréenne (poésie, essai, roman). L’après-midi sera consacré au noir dans sa matérialité avec les miniatures indiennes, la céramique, le design et l’art contemporain de l’Asie de l’Est.

La troisième journée accordera une grande place au cinéma et à la photographie des trois pays (Chine, Corée, Japon) ainsi qu’au jeu vidéo. L’après-midi sera réservé au rôle du noir dans la modernité à travers la peinture d’Extrême-Orient et les pratiques spécifiques de la laque au Vietnam et de l’estampage au Japon et en Corée.  Le colloque s’accompagnera d’une exposition intitulée « Les cinq couleurs de l’encre », organisée le 8 juin par Lia Wei à la galerie de l’auditorium de l’Inalco.

Autour du roman graphique “Qin Opéra” (Patayo, 2021): dans la lignée des peintures sur rouleau chinois

par Marie Laureillard, en discussion avec Vincent Durand-Dastès et Estelle Bauer

Dates : Jeudi 17 mars 2022 – 18:30
Lieu : Amphi 7, Inalco, 65 rue des Grands Moulins 75013 Paris

Il s’agira de présenter le format inhabituel de ce livre de Li Zhiwu et Men Xiaoyan et son style graphique adapté au contenu, tiré d’un roman de Jia Pingwa évoquant le déclin de l’opéra dans la province du Shaanxi. Nous tenterons de montrer la manière dont ce leporello de 20 mètres de long s’inscrit dans la tradition des rouleaux peints chinois.

Le livre chez l’éditeur
Li Zhiwu, Meng Xiaoyan.. “Qin opéra”. Traduction Marie Laureillard, Adaptation Marie Laureillard, Laurent Mélikian, Frédéric Fourreau, Patayo Edition : Nantes, 2022

Postfaces de Vincent Durand-Dastès, professeur de littérature chinoise prémoderne, de Laurent Mélikian, directeur de collection

Introduction à l’esthétique

→ Le livre chez l’éditeur

Première traduction en français d’une œuvre du philosophe japonais, ce livre, pensé à partir de la photographie et du cinéma, propose une esthétique de la résistance et du rebond indissociable du corps et des luttes qu’il implique.

L’œuvre de Nakai Masakazu (中井正一1900-1952) offre un nouveau regard japonais sur l’art, la technique et le monde contemporain. Loin de tout particularisme culturel et cependant profondément originale par rapport aux conceptions occidentales du beau, Introduction à l’esthétique permet de découvrir un univers sans double-fond, tout en surfaces et reflets, où se rejoignent intimement matérialisme et phénoménologie. Pensé à partir de la photographie et du cinéma, en dialogue avec Cassirer, Heidegger, Marx et les auteurs de l’École de Francfort, ce livre propose une esthétique de la résistance et du rebond indissociable du corps et des luttes qu’il implique.
Traduit du japonais, annoté et présenté par Michael Lucken, historien et professeur à l’Inalco, avec une préface de Carole Maigné, philosophe et professeure à l’Université de Lausanne. (source : Les presses du réel)

Michael Lucken, professeur à l’Inalco, est un historien et japonologue français. Auteur de la seule monographie en français sur Nakai (Nakai Mazakazu – Naissance de la théorie critique au Japon, Les presses du réel, 2016), il a publié de nombreux travaux sur l’histoire culturelle et artistique du Japon au XXe siècle. Partisan d’une approche esthétique de l’histoire, il s’intéresse à la circulation des formes, aux effets de ressemblances, aux changements de perspective, cherchant ainsi à éprouver les possibilités d’une communauté du sens.

Masakazu Nakai (Nakai Masakazu ou Nakai Shōichi, 1900-1952) est un philosophejaponais, l’un des pionniers de la critique des médias, du cinéma et du sport au Japon. Du fait de ses références et de sa sensibilité – il a connu la crise du bouddhisme, la montée du fascisme, la prison, le bombardement de Hiroshima et l’occupation américaine –, il a souvent été rapproché de Walter Benjamin. Son œuvre a profondément marqué les mouvements de contre-culture des années 1960.

Fiction et histoire : quand le Dit des Heike rencontre le Roman du Genji

Demi-journée d’études internationale en ligne

organisée par le Groupe de recherche sur le Roman du Genji

CRCAO (UP/EPHE/CNRS/Collège de France) et IFRAE (INALCO/UP)

フィクションと歴史  平家物語が源氏物語と出会うと

Le samedi 18 décembre 2021 de 9h 30 à 12h30 (heure française)

2021年12月18日17h30-20h30 (日本時間)

L’inscription est obligatoire:  https://u-paris.zoom.us/meeting/register/tZwsdequrDotHtGTRoGajlbxhVJi1noFs2wG
Programme en version PDF: https://drive.google.com/file/d/1MIt5ds0bk4Z5ASFkizapal0bqveWzZA5/view?usp=sharing

Programme

9h30 – Mot d’accueil : Daniel Struve, Université de Paris, CRCAO
開会挨拶、ダニエル・ストリューヴ 

9h40 – Conférence : Araki Hiroshi, Centre International de Recherche pour les Études Japonaises
Le Dit des Heike et l’héritage littéraire du Roman du Genji : vision en rêve du palais du Roi-Dragon à Akashi (en japonais, résumé en français, 日本語、フランス語レジュメ)
荒木浩 (国際日本文化研究センター): 平家物語における源氏物語という文学遺産―明石における龍宮の夢をめ ぐって

10h20 – Discussion en japonais / 討論 (日本語)
Discutant : Edoardo Gerlini, Université Ca’Foscari de Venise
ディスカッサント: エドアルド・ジェルリーニ(カフォスカリ・ヴェネツィア大学)

10h50 – pause / 休憩

11h20 – À propos de « Fiction et histoire » (en japonais et en français – 日本語とフランス語)
Débat animé par Anne Bayard-Sakai, Inalco, IFRAE
「フィクションと歴史」について考える、司会 : アンヌ・バヤール坂井

12h30 – Fin de la séance / 終了 


Contact : 
daniel.struve@u-paris.fr

L’amour, la guerre, la fête Merveilles de l’art narratif japonais

Du 10 septembre au 5 décembre 2021
Exposition organisée au musée Rietberg, Zurich, Suisse

Commissaires : Khanh Trinh, Melanie Trede, Estelle Bauer. 

L’art narratif japonais conjugue les plaisirs de l’art et le quotidien de manière absolument unique. Il se décline sous de multiples formes et sur les matériaux les plus divers – des feuillets d’album d’un format miniature aux panneaux se déployant dans l’espace, des exquises petites boîtes en bois laqué noir et décor à la feuille d’or aux vases en porcelaine soigneusement ouvragés et aux élégants kimonos en soie.

Il s’agit d’un genre propre à l’art japonais, caractérisé par sa multimédialité. Il puise son inspiration dans le bouddhisme, la littérature et la poésie, mais aussi le théâtre, pour créer des univers visuels d’une imagination débordante à partir des matériaux les plus variés. Les citations et les allusions à des épopées, des histoires d’amour et des légendes se diffuseront encore davantage grâce à leurs interprétations raffinées dans des gravures ou des peintures ainsi que sur des objets d’artisanat, et finiront par s’ancrer dans la conscience collective. Vit alors le jour un espace narratif multimédial fascinant, qui alliait plaisir artistique et éducation, tout en étant intégré dans le quotidien.

En s’appuyant sur plus de 100 peintures, objets en laque, porcelaines, kimonos en soie, objets en métal, estampes colorées ou albums de gravures sur bois, datant du XIIIe au XXe siècle, l’exposition nous introduit dans un monde à multiple facettes, vivement coloré et inventif, celui de l’art narratif japonais.

Les précieux prêts proviennent de 35 musées européens différents et de collections privées de Suisse, de France, d’Allemagne, d’Italie, d’Autriche, de Belgique, des Pays-Bas, de Grande-Bretagne, d’Irlande, de Suède, de Hongrie et de Russie. Certaines œuvres provenant des propres fonds du Musée Rietberg seront pour la première fois exposées dans le contexte de l’art narratif japonais. (source : Musée Rietberg)