Dans le monde chinois, la maîtrise de l’espace est consubstantielle de sa construction politique. Selon la légende, Yu le Grand aurait régulé les eaux avant de fonder la première dynastie chinoise. Au sein d’un tel ordonnancement spatial de la souveraineté, le point stratégique qu’est le centre a pour vocation de contrôler la périphérie. Des émissaires ont ainsi été mandatés depuis l’antiquité par la cour afin de collecter des informations aux quatre coins du pays. À partir des Han de l’Est, les élites locales ont commencé à « recentrer » leurs périphéries en représentant la faune et flore, les us et coutumes, et la configuration géographique de leurs régions. C’est dans ce contexte que les premiers écrits locaux ont vu le jour. Ils ont proliféré et se sont structuré durant le haut Moyen Âge, pour constituer, sous les Song, un genre à part entière et fondamental de l’historiographie chinoise : les « monographies locales » (difangzhi ???). Toutefois, les descriptions locales ou régionales ont continué à être exprimées sous la forme de récits, de cartes, d’inscriptions ou d’archives. Qu’ils relaient un discours officiel ou proposent une vision personnelle, les documents locaux dessinent un paysage social fort individualisé et détaillé, offrant ainsi un contrepoint bienvenu à l’historiographie officielle. Depuis la seconde moitié du XXe siècle, les archives surgissent et les publications se multiplient : l’histoire régionale et locale suscite un vif intérêt, tangible dans l’émergence de l’École du sud de la Chine (huanan xuepai ????), ou la numérisation accélérée de vastes corpus documentaires. Si la sinologie francophone peut se targuer d’une approche microhistorique ancienne et d’un usage éprouvé des monographies locales, le temps est venu de proposer un état des lieux des connaissances du local, et de réfléchir aux nouvelles approches et méthodes qui s’ouvrent.
Organisateurs : Pan Junliang (Université Paris Cité, IFRAE) Alexis Lycas (EPHE, CRCAO) Claude Chevaleyre (CNRS, IAO)
Cette journée d’étude réunira des conservateurs de musées et universitaires afin de réfléchir ensemble sur des peintures, laques, porcelaines, textiles et autres objets offerts par le gouvernement japonais aux pays européens (Grande-Bretagne, France, Pays-Bas, Prusse, Russie et Portugal) entre 1856 et 1864, dans le cadre de relations diplomatiques naissantes. Ce travail de recherche déclenché par des redécouvertes à la faveur d’expositions à Lisbonne (2018), Fontainebleau (2021) et Londres (2022) permettra de réfléchir sur les trajectoires différenciées de ces cadeaux, selon les pays européens. On les inscrira aussi dans leur contexte de production, par une comparaison avec des cadeaux offerts par le Japon à la Corée, entre le XVIIe et le XIXe siècle.
Il s’agit d’une première séance de travail de l’axe « Dynamiques territoriales » dont le projet a été engagé cette année avec les membres du groupe « Populations japonaises » de l’IFRAE et du CRCAO. À l’occasion de cette première séance, nous proposons de discuter l’utilisation des notions associées au « territoire(s)» ainsi qu’à ses représentations dans le contexte japonais, dans les travaux de chacun.e de nos membres. En ménageant un temps généreux aux discussions et échanges, les présentations qui interrogent cette notion et ses représentations ont pour objectif de nourrir, stimuler et lancer des discussions.
Journée d’études organisée par Naoko Tokumitsu, Alice Berthon et Kenjiro Muramatsu, dans le cadre du projet Populations japonaises (Ifrae/CRCAO).
Intervenants : Alice Berthon, Kenjirô Muramatsu, Nicolas Pinet, Naoko Tokumitsu, Yoshida Aki
Dates : Vendredi 14 octobre 2022 – 09:30 – 16:15 Lieu : Salle 4.23, Pôle des langues et civilisations orientales, Inalco, 65 rue des Grands Moulins, 75013 Paris
Organisée par Mayumi Shimosakai (REMELICE, Université d’Orléans) et Aki Yoshida (Ifrae, Inalco).
Entrée libre, dans la limite des places disponibles
Le choix de la langue d’écriture est une question majeure pour les écrivain·e·s en situation de plurilinguisme. Le rapport de force entre les différentes langues les conduit parfois à utiliser une autre langue que leur langue maternelle, voire même les y contraint. Pascale Casanova explique le bilinguisme collectif en terme de domination[1]. Son observation porte en particulier sur le bilinguisme entre langues occidentales dominantes et langues « non dominantes ». De telles situations linguistiques, résultant le plus souvent de la colonisation, ont donné naissance aux littératures africaine, maghrébine, latino-américaine, caribéenne, etc., écrites en français, anglais ou espagnol. Cependant, la langue de l’Autre dans laquelle un·e auteur·e écrit peut être différente, quand le rapport de domination s’est établi hors du contexte de la colonisation occidentale. Comment ces auteur·e·s sont-elles/ils alors conduits à faire ces choix de langue ? Quelles sont les stratégies d’écriture adoptées ? Notre objectif est de dresser un état des lieux de ces littératures écrites dans la langue de l’Autre hors de la sphère occidentale et d’en examiner les enjeux et les perspectives.
[1] Pascale CASANOVA, La Langue mondiale, Traduction et domination, Paris, Le Seuil, p. 17.
PROGRAMME
9h30-9h45 : Accueil
9h45-10h : Ouverture par BAYARD SAKAI Anne
10h-10h40 PELOUX Gérald « Katakana ou caractères latins ? : Le peuple aïnou face à la colonisation linguistique »
10h40-10h50 : Pause
10h50-11h30 SHIMOSAKAI Mayumi « Cocktail Party d’Ôshio Tatsuhiro : Plurilinguisme et dissonances »
11h30-12h10 MACONI Lara « Débats linguistiques et stratégies de ‘tibétanisation’ dans la littérature tibétaine d’expression chinoise : l’exemple de Yidam Tsering »
12h10-14h : Déjeuner
14h-14h40 AGSOUS Sadia « Langues, littératures, post-colonialisme et construction culturelle : l’expérience de l’espace culturel bilingue arabe-hébreu palestinien en Israël »
14h40-15h20 YOSHIDA Aki « La Littérature d’expression japonaise dans le contexte postcolonial »
15h20-16h ANDRO UEDA Makiko « Coupures pour être avec : la poésie de KIM Shi-jong »
Dates : Samedi 22 octobre 2022 – 10:00 – 18:00 Lieu : Salle 3.03, Pôle des langues et civilisations, Inalco, 65 rue des Grands Moulins, 75013 Paris
Journée organisée par l’Inter-civilizations Institute (ENCU, Shanghai), l’Ifrae et le CRCAO
La journée sera consacrée à l’étude de l’interaction entre la sinologie et les sciences humaines et sociales (SHS) : comment les sinologues appliquent-ils les différentes méthodes disciplinaires en SHS dans leurs études sur la Chine et comment cette application contribue-t-elle, au retour, au développement des SHS ?
Inauguration par le professeur Yang Guorong, ECNU, Shanghai.
Avec la participation de : Guillaume Dutournier, EFEO Fang Xudong, ICI, ECNU, Shanghai Stéphane Feuillas, université Paris Cité, CRCAO Jean-Claude Gens, université de Bourgogne Guo Meihua, Shanghai University of Finance and Economics Ji Zhe, Inalco, Ifrae Jiang Dandan, Shanghai Jiaotong University Lei Yang, Inalco, GSRL Félix Jun Ma, Montpellier III, ReSO Christian Soffel, université de Trèves Victor Vuilleumier, université Paris Cité, CRCAO Frédéric Wang, Inalco, Ifrae
Journée d’études du groupe Populations japonaises (Ifrae/CRCAO)
Le choix de la langue d’écriture est une question majeure pour les écrivain·e·s en situation de plurilinguisme. Le rapport de force entre les différentes langues les conduit parfois à utiliser une autre langue que leur langue maternelle, voire même les y contraint. Pascale Casanova explique le bilinguisme collectif en terme de domination[1]. Son observation porte en particulier sur le bilinguisme entre langues occidentales dominantes et langues « non dominantes ». De telles situations linguistiques, résultant le plus souvent de la colonisation, ont donné naissance aux littératures africaine, maghrébine, latino-américaine, caribéenne, etc., écrites en français, anglais ou espagnol.
Cependant, la langue de l’Autre dans laquelle un·e auteur·e écrit peut être différente, quand le rapport de domination s’est établi hors du contexte de la colonisation occidentale. Comment ces auteur·e·s sont-elles/ils alors conduits à faire ces choix de langue ? Quelles sont les stratégies d’écriture adoptées ? Notre objectif est de dresser un état des lieux de ces littératures écrites dans la langue de l’Autre hors de la sphère occidentale et d’en examiner les enjeux et les perspectives.
Date : 14 octobre 2022
Organisatrices : Mayumi Shimosakai (université d’Orléans) et Aki Yoshida (IFRAE, université de Paris)
Financements : IFRAE et université d’Orléans
Participants provisoires : Sadia Agsous (CRFJ -Centre de recherche français à Jérusalem) Makiko Andro-Ueda (IFRAE, Inalco) Ayame Hosoi (université Lyon 3) Lara Maconi (CEH, CRCAO, Inalco) Gérald Peloux (CY Cergy Paris Université) Mayumi Shimosakai (université d’Orléans) Aki Yoshida (IFRAE, Inalco)
[1] Pascale CASANOVA, La Langue mondiale, Traduction et domination, Paris, Le Seuil, p. 17.
Le groupe « Subjectivité » d’IFRAE a le plaisir de vous convier le 17 juin à 10h a une matinée d’études, sur zoom, sur la subjectivité dans la littérature.
10 :00 – 10 :50 (exposé et discussion)
Yannick MAUFROID Approches de la subjectivité narrative et de l’immersion littéraire à travers le récit de rêve dans la littérature japonaise moderne
Cet exposé s’interroge sur la manière dont se manifeste la subjectivité dans le texte littéraire japonais moderne à travers l’examen de récits de rêve insérés dans la diégèse principale d’un roman. Ces récits constituent généralement une rupture dans la narration, et la structure à la fois ultra-subjectiviste et ultra-objectiviste du rêve (pour reprendre les termes de Merleau-Ponty) modifie parfois radicalement l’énonciation et la focalisation du récit. Sera également évoqué la place du lecteur face à ces textes, à travers la notion d’immersion, autrement dit le “décentrement déictique” qu’accomplit le lecteur dans le monde du récit.
11 :00-11 :50 (exposé et discussion)
Taiki IWANAGA L’œuvre et son double : l‘ironie et la traduction chez Samuel Beckett
L‘ironie et la traduction sont des discours doubles. Devant elles, nous sommes incités à dévoiler ce qui se cache : derrière celle-ci, suppose-t-on, se trouve le « sens » ; derrière celle-là, l’« original ». Ces doubles semblent donc procurer, au niveau sémantique, une solidité au discours en tant que leur représentant. Cependant, dès le moment où la possibilité de ce même retour à la source est remis en cause, l’une et l’autre s’avèrent, plus fondamentalement, d’une structure réflexive où se fissure la totalité globalisante d’une subjectivité. Ainsi conçues, l’ironie et la traduction ne nous renvoient plus à l’identité solide du discours avec son double, mais tout au contraire, à l’altérité absolue dans le discours qui menace incessamment sa perspective totalisante. Dans le cadre de ce séminaire, j’essaierai, à la lumière des études de penseurs tels Søren Kierkegaard, Walter Benjamin et Paul de Man entre autres, de décrire la structure ironique de l’œuvre de Beckett, de montrer la spécificité de son auto-traduction et finalement de proposer une réflexion sur le rôle du traducteur, à l’aide de la traduction japonaise de l’œuvre.
Cette journée commencera par le rendez-vous régional du réseau Asean China Norms: IRN Regional Meeting organisatrices : Elsa Lafaye de Micheaux, CASE et Chloé Froissart, Ifrae Auditorium de l’Inalco, 9h-13h
Puis sera suivi d’une demi journée organisée par les doctorants du réseau “China in Southeast Asia: new strategies, new methods” organisateurs : Cher Hui Yun et Aymeric Mariette Salle 5.09, 14h-18h cette formation a bénéficié de l’aide de l’École Doctorale
Asean China Norms, IRN Regional Meeting (Europe)/Spring 2022
Résumé :
Le réseau international de recherche “Asean China Norms” organise son premier rendez-vous régional de l’année 2022 à Paris, accueilli par l’IFRAE à l’INALCO. La réunion des chercheurs s’ouvre par un séminaire sur les transformations politiques en Asie du Sud-Est, à partir d’un regard sur les normes politiques (intervenants : Chloé Froissart (Chine); Phuong Nguyen-Pochan (Vietnam), Daniel Peterson (Indonésie)), à l’occasion de la préparation d’un ouvrage collectif à paraître chez Palgrave MacMillan sous la direction d’Astrid Noren-Nilsson, Gabriel Facal et Elsa Lafaye de Micheaux. Une seconde partie sera consacrée à la présentation et discussion des chantiers en cours menés dans le cadre du réseau ou en lien étroit avec celui-ci : l’observatoire des pratiques politiques alternatives en Asie du Sud-Est (Altersea); le projet Emergence de l’Université de Paris, “Aide au développement et investissements directs chinois vus d’Asie du Sud-Est Réception, acteurs et impacts de la projection chinoise, 2000-2020 “, le projet de recherche ” Political economy of China’s Outward Foreign Direct Investment in Southeast Asia: An Assessment ” entre l’Université de Paris et la National University of Singapore”, la publication prochaine de “Justice, ne passe pas ton chemin” (Peter Lang) de Jacques Dupouey, etc.. Enfin, ouverte par une intervention de Yu Zheng sur l’étude des expatriés chinois et de Muriel Périsse sur les normes de travail et évolutions récentes du droit du travail en Chine, la dernière heure sera consacrée à l’organisation de la conférence sur les nouvelles normes et formes du travail en Asie du Sud-Est contemporain, une conférence internationale Asean China Norms prévue en Malaisie en décembre 2023.
Dates : Vendredi 25 février 2022 – 09:00 – 18:00 Lieu : [Hybride] Zoom / Auditorium Dumézil, Maison de la recherche, Inalco, 2 rue de Lille 75007 Paris
Cette série de journées d’études propose une réflexion sur la typologie des systèmes évidentiels et notamment l’examen de l’interaction, d’une part entre les diverses catégories évidentielles elles-mêmes, et d’autre part entre les catégories évidentielles et les catégories épistémiques. Dans une approche contrastive, chaque journée accueillera des présentations consacrées aux systèmes évidentiels pleinement grammaticalisés que l’on trouve dans des langues parlées dans des zones géographiques variées (Himalaya et plateau tibétain, Amazonie, Caucase, nord de l’Asie, etc.) Pour cette première journée, un intérêt particulier sera porté au fonctionnement de l’évidentialité dans les langues tibétiques (Chine, Inde, Bhoutan, Népal, Pakistan et marginalement Birmanie) qui comportent des systèmes évidentiels-épistémiques parmi les plus complexes au monde, mais aussi sur d’autres langues tibéto-birmanes comme les langues qianguiques, gyaronguiques, et bodoises orientales (East Bodish), ainsi que sur d’autres phylums (turcique, mongolique, etc.) présents dans la zone tibétosphérique.
Description du projet : Typologie des systèmes évidentiels
Le présent projet de recherche propose une réflexion sur la typologie des systèmes évidentiels et notamment l’examen de l’interaction, d’une part entre les diverses catégories évidentielles elles-mêmes, et d’autre part entre les catégories évidentielles et les catégories épistémiques. Dans une approche contrastive, les JE accueilleront des présentations consacrées aux systèmes évidentiels pleinement grammaticalisés que l’on trouve dans des langues parlées dans des zones géographiques variées (Himalaya et plateau tibétain, Amazonie, Caucase, nord de l’Asie, etc.) Un intérêt particulier sera porté au fonctionnement de l’évidentialité dans les langues tibétiques (Chine, Inde, Bhoutan, Népal, Pakistan et marginalement Birmanie) qui comportent des systèmes évidentiels épistémiques parmi les plus complexes au monde, mais aussi sur d’autres langues tibéto-birmanes comme les langues qianguiques, gyaronguiques, et bodoises orientales (East Bodish), ainsi que sur d’autres phylums (turcique, mongolique, etc.) présents dans la zone tibétosphérique.
Un certain nombre de conférences2 et de publications3 récentes ont permis de faire des progrès dans la compréhension des systèmes évidentiels. Parmi les nombreuses questions néanmoins toujours en suspens ou peu explorées, il convient de mentionner notamment : • Les diverses fonctions de l’inférentiel et sa relation au sensoriel dans les langues qui possèdent des marqueurs sensoriels. • L’origine et les processus de grammaticalisation des systèmes évidentiels • Les diverses fonctions de l’égophorique. • La relation entre l’égophorique et l’endopathique qui sont souvent confondus y compris dans les travaux de recherche les plus récents (cf Egophoricity, 2018). • Le statut du gnomique et des marqueurs de vérité générale dans les systèmes étudiés • Les stratégies d’anticipation et la prise en compte des connaissances réelles ou supposées de l’interlocuteur dans l’emploi des marqueurs évidentiels. • Les types de marquage dans les rêves et dans les récits impliquant des états altérés de conscience. • Les fluctuations dans le marquage évidentiel. • Les compatibilités des évidentiels avec les divers temps-aspects. • Les compatibilités des évidentiels avec les marqueurs discursifs de fin d’énoncé.
2. Notamment, International Conference on Evidentiality and Modality 2018, September 19-22, Universidad Complutense de Madrid ; ‘Evidentiality’ in Tibetic languages and beyond –a closer look’, 16-17 February 2019, Tübingen; ‘L’évidentialité et la modalité : Au croisement de la grammaire et du lexique’ Université de Montpellier (10-11 juin 2021, en ligne). 3. Notamment, Aikhenvald (ed.). 2018. The Oxford handbook of evidentiality. Oxford University PressGawne & Nathan W. Hill. (eds). 2017. Evidential systems of Tibetan languages Volume 302 in the series Trends in Linguistics. Studies and Monographs, Floyd, E. Norcliffe, and L. San Roque (eds) 2018. Egophoricity.Amsterdam: John Benjamins Publishing Company. 2018. Tournadre, N., and H. Suzuki. Forthcoming 2021. The Tibetic Languages, an Introduction to the Family of Languages Derived from Old Tibetan. Lacito Publications, Paris.
Collaboration institutionnelle
Les Journées d’Étude intitulées Typologie des systèmes évidentiels (TSE) sont proposées par Nicolas Tournadre dans le cadre d’un projet soutenu par l’IUF. Elles impliquent la collaboration du Lacito et de l’Inalco et ont été élaborées en concertation avec Françoise Robin (Inalco) et Eric Mélac (Université Paul Valéry – Montpellier 3). D’autres collègues spécialistes de langues tibétiques ou de langues tibéto-birmanes possédant des systèmes évidentiels complexes sont susceptibles de participer au séminaire.
Dates et fréquence
Les Journées d’Etude TSE se tiendront au moins une fois par an, sous la forme d’une ou deux journées d’étude.
Lieu
Les journées du TSE se tiendront alternativement au Lacito et à l’Inalco, mais auront également un format hybride (en ligne) qui permettra la participation de collègues et d’étudiants étrangers. La première séance aura lieu le 25 février 2022 à l’auditorium de la maison de la recherche, rue de Lille.
Dates : Jeudi 17 février 2022 – 13:30 – Vendredi 18 février 2022 – 16:00 Lieu : Auditorium Dumézil, Maison de la recherche, Inalco, 2 rue de Lille 75007 Paris
Temple Jingnan (竟南宮), district de Chungho, Taïwan, 3 janvier 2020
Organisées par l’Association Francophone d’Études Taïwanaises (AFET), en partenariat avec les équipes IFRAE et ERTIM de l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (Inalco), et avec le soutien du Taiwan Studies Project
13h30-14h00 Ouverture des journées jeunes chercheurs par Jérôme Soldani, président de l’Association Francophone d’Études Taïwanaises, Marta Pavone, Inalco, Pierre Magistry, Inalco et Yoann Goudin, Université Paris Cité
Première session 14h00-15h30
14h00-14h45 Fiorella Bourgeois, EHESS « De la requête citoyenne à son traitement par le réseau interministériel des fonctionnaires de la participation du Yuan Exécutif. La dénonciation d’un problème public et son traitement administratif au sein du dispositif national de requêtes.»
14h45-15h30 Yen Hsun-yeh, EHESS « L’incarnation de la Chine libre » à Taipei ? Le déplacement des commerçants locaux et réfugiés au Marché Chunghwa (1950-1961) »
Pause café
Deuxième session 15h45-18h00
15h45-16h30 Quentin Couvreur, Sciences Po Paris, École de la Recherche « Les relations entre Taïwan et les états membres de l’Union Européenne depuis 2019-2020 »
16h30-17h15 Inès Cavalli, Université de Rennes 1 & Institut Catholique de Paris « De l’importance de Taïwan dans la constitution d’un imaginaire national officiel en République Populaire de Chine »
17h15-18h00 Pan Yi-ling, Université de Lyon 3 « Taïwan –– une nationalité en fluctuation: La transition de l’identité dans le cinéma taïwanais depuis 1982 »
19h00 Dîner
Vendredi 18 février
Troisième session 09h30-12h00
09h30-10h15 Li Pei-ci, CY Cergy Paris Université « De Dieu à Déesse, et de Déesse à Dieu masculin : la construction conceptuelle des femmes et des hommes désirables à Taïwan »
Pause café
10h30-11h15 Corentin Ludwig, EHESS « L’action politique de la jeunesse du Kuomintang : entre militantisme et reconnaissance » »
11h15-12h00 Tsai Yi-ping, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne « Perspectives françaises sur le blocus du nord de Taïwan pendant la guerre franco-chinoise de 1883-1885 »
12h00-13h30 Repas
Quatrième session 13h30-16h00
13h30-14h15 Tsai Chia-hsun, Université Lyon 2 « Cuisine et commensalité chez les migrants taiwanais à Lyon. Quand l’alimentation éclaire le politique »
14h15-15h00 Nausica Rivière, EHESS « Couples de même sexe et rituel du mariage à Taïwan. Quelques réflexions préliminaires. »
Pause café
15h15-16h00 Hélène Trébuchet, Université Paris Nanterre « Le tissage de la ramie et le renouveau des savoirs féminins : réflexions sur un terrain austronésien (comté de Hualien) »