La division sexuée du travail revisitée en Chine rurale aujourd’hui

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Hou, Renyou. « La division sexuée du travail revisitée en Chine rurale aujourd’hui. (Re)valorisation de l’emploi féminin et subordination familiale persistante », Travail, genre et sociétés, vol. 44, no. 2, 2020, pp. 125-144.

Depuis les années 1980, la contribution grandissante des femmes chinoises aux activités productives de par la valorisation sociale et économique de la main d’œuvre féminin, ainsi que leur participation non négligeable aux activités sociales et communautaires pourraient donner l’impression, a priori, que l’idéologie confucéenne de la séparation des sexes dans la société chinoise, connue sous l’expression de « l’homme se charge des affaires extérieures, la femme des affaires intérieures » (nanzhuwainüzhunei), tendrait à s’atténuer. À partir d’une étude ethnographique réalisée au village de Zhang (province du Henan) entre 2013 et 2016, cet article démontre que la division sexuée du travail dans les activités productives et sociales reconfigure et redéfinit ce qui est « intérieur » et ce qui est « extérieur » dans un contexte migratoire important, mais dont la valeur d’homme-extérieur/femme-intérieur perdure et continue de réguler l’organisation de la vie des villageois·es.(source : Cairn)

Renyou Hou est postdoctorant de l’IFRAE.

L’expansion du shintō : entre religiosité exilée, convictions religieuses et idéologie impériale

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Mots clés : shintō, empire japonais, sanctuaire d’outre-mer, colonialisme, Mandchourie

La perception du shintō moderne est au cœur d’une tension contradictoire. D’un côté, il est placé dans la continuité d’une tradition centrée sur le culte des kami, les divinités et esprits autochtones définis comme tels après l’introduction du bouddhisme au VIe siècle, souvent associés à un lieu particulier et consacrés dans des sanctuaires. De l’autre, il est disqualifié en tant que système instrumentalisé par les autorités sous la forme du shintō d’État (kokka shintō 国家神道). Ces deux dimensions s’entrechoquent au sein des sanctuaires accueillant concomitamment les cérémonies officielles et les cultes du quotidien. Cet aspect est d’autant plus visible dans le cas de l’implantation du shintō dans les colonies où celui-ci est, d’une part, associé à la propagation de l’idéologie impériale auprès des populations locales, d’autre part, décrit comme l’un des ciments identitaires des communautés japonaises. Là encore, les sanctuaires sont le lieu où apparaît clairement cette double nature. Cet article se propose de mettre en lumière la teneur du shintō moderne par le prisme des sanctuaires construits dans la sphère impériale. (source : Gis Asie)

Edouard L’Hérisson est docteur en études japonaises (Inalco) et post-doctorant à l’IFRAE . Ses recherches portent sur la propagation du shintō au sein de l’empire japonais et sur l’expansion des nouveaux mouvements religieux japonais à l’étranger.

Expressions of the Self in Vietnam: Usage of ‘I’ throughout Literature in nôm and in quốc ngữ

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The modern Western world as the matrix for the individual has been a widely accepted theory among the general public as well as in the areas of social and human sciences. Recently, however, extensive work in various fields—linguistics, literature, history, philosophy and anthropology—has adopted a new approach to research in areas beyond simplistic Western ideas based on binary distinctions; for instance, individualism versus holism, or the West versus the Orient. This paper aims to contribute to this new area of research by offering an overview of the development of the Self and the linguistic manifestations of ‘I’ in Vietnamese literary works. (source: ISEAS publishing)

Doan Cam Thi est traductrice, maître de conférences à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) et membre de l’Institut français de recherche sur l’Asie de l’Est (Ifrae). Elle dirige, chez Riveneuve, la collection « Littérature vietnamienne contemporaine ». Elle a publié chez cet éditeur Un moi sans masque. L’Autobiographie au Vietnam, 1887-1945 (2019). Elle est également l’auteure de Poétique de la mobilité. Les lieux dans Histoire de ma vie de George Sand (2000), Au rez-de chaussée du paradis. Récits vietnamiens 1991-2003 (2005), Écrire le Vietnam contemporain. Guerre, corps, littérature (2010) et, plus récemment, en vietnamien, de Đọc « tôi » bên bến lạ [L’usage du « je » dans la littérature vietnamienne contemporaine] (2016).

L’hyperféminisation des chanteuses japonaises : shôjo kashu et aidoru

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Chiharu Chûjô et Clara Wartelle-Sakamoto, « L’hyperféminisation des chanteuses japonaises : shôjo kashu et aidoru », Transposition [En ligne], 9 | 2021, mis en ligne le 01 mars 2021. 

Le phénomène des aidoru, ces jeunes vedettes féminines à la fois chanteuses, danseuses et actrices, souvent issues de groupes de pop japonaise fabriqués de toutes pièces par une puissante industrie musicale, s’est grandement développé à la fin des années 1960. La forte médiatisation de ces jeunes artistes les soumet à des exigences importantes, en particulier physiques et morales : elles doivent adopter des tenues et des comportements pour satisfaire et fidéliser leurs fans. Mais leur représentation d’adolescentes modèles aux caractéristiques physiques et aux attitudes hyperféminisées peut troubler, tant elle joue à la fois sur un mode de séduction et d’allusions sexuelles, et sur une apparence volontairement enfantine et immature. Leur carrière et leurs salaires étant déterminés par leur notoriété, cette dernière pouvant rapidement être mise à mal par un scandale touchant à leur vie privée, les aidoru évoluent dans une relation avec leur public qui s’apparente à un dispositif de voyeurisme et de fan service.

Cette figure de la chanteuse ou actrice adolescente à succès s’observe déjà avant-guerre, avec le phénomène des shôjo kashu (« fillettes chanteuses »). Elles incarnent alors la pureté et l’innocence de l’enfance et sont bien souvent cantonnées à des répertoires et des rôles qui valorisent ces qualités. Or, dans les années 1950, des artistes comme Misora Hibari semblent s’éloigner peu à peu de cette vision et offrir une image jouant sur une ambiguïté séductrice s’incarnant dans un corps d’enfant. Dans cet article, nous reviendrons sur les contextes historiques et culturels dans lesquels ont évolué shôjo kashu et aidoru, afin de mieux comprendre ce qui constitue un phénomène majeur dans l’industrie musicale japonaise. (source : OpenEdition – Transposition)

Clara Wartelle est postdoctorant de l’IFRAE,maître de langue de japonais à l’Inalco et chercheuse associée à la Bibliothèque Nationale de France.

Le développement de dispositifs techniques de surveillance des espaces publics et la participation des habitants au maintien de l’ordre au Japon

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Craignant une baisse de confiance à l’égard des policiers ainsi qu’un affaiblissement des liens sociaux au sein des communautés locales en raison d’une urbanisation croissante du pays, la police japonaise s’est attachée à renforcer localement ses partenariats avec la population, notamment à partir des années 2000. Dans cette perspective, l’État japonais a orienté l’aménagement des espaces publics en s’inspirant de la prévention situationnelle, et a encouragé le développement de différentes technologies de surveillance. Ceci a conduit à la mise en place d’un maillage dense de réseaux de surveillance dans les espaces publics, sous couvert de « lien social » et de « protection » des citoyens, non seulement dans des quartiers commerciaux marqués par une forte fréquentation de clients extérieurs, mais également dans des quartiers résidentiels où les commerces locaux sont souvent fréquentés par des habitants du quartier. Des enquêtes de terrain ainsi que l’étude de documents législatifs produits depuis les années 1970 montrent à cet égard que les actions préventives réalisées par les habitants comportent un aspect d’éducation morale à destination des enfants. Les technologies de surveillance ont ainsi contribué à la légitimation d’une surveillance par les habitants, exerçant une forme de tri social au sein des quartiers. (source : Carnets de géographes)

Naoko Tokumitsu-Partiot est maîtresse de conférences à l’Inalco, membre de l’IFRAE. Ses travaux portent sur les mobilisations territoriales des habitants dans un objectif de maintien de l’ordre, ainsi que sur les rapports entre police et société civile en France et au Japon.

Monthly mobility inferred from isoscapes and laser ablation strontium isotope ratios in caprine tooth enamel

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L’origine géographique des hommes et des animaux peut être approchée par l’analyse isotopique en strontium de l’émail dentaire. Mais la capacité de cette méthode à suivre des mobilités successives reste encore à démontrer. Une étude publiée dans la revue Scientific Reports par des chercheur.e.s du CNRS, du MNHN de l’Inalco et de l’Institut d’Archéologie de Mongolie, dont des scientifiques issus du laboratoire Archéozoologie, Archéobotanique: Sociétés, Pratiques et Environnements (AASPE – CNRS / MNHN), du Centre d’Écologie et des Sciences de la Conservation (CESCO – CNRS / MNHN / Sorbonne Université) et du Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive (CEFE – CNRS / Université de Montpellier / IRD / EPHE), vient combler cette lacune. Les résultats, qui portent sur des dents de moutons appartenant à des éleveurs nomades de Mongolie, et dont les déplacements pluriannuels ont été documentés par un suivi GPS, montrent qu’il est possible de suivre une mobilité fréquente (de l’ordre du mois) grâce à l’analyse isotopique à haute résolution de l’émail. Cette approche originale permet des reconstructions raffinées et beaucoup plus détaillées des pratiques pastorales et donc de la culture nomade en général. Ces résultats offrent de nouvelles perspectives dans diverses disciplines, et notamment en écologie, en anthropologie et en archéologie.

Lazzerini, N., Balter, V., Coulon, A., Marchina, C., et al. Monthly mobility inferred from isoscapes and laser ablation strontium isotope ratios in caprine tooth enamel. Sci Rep 11, 2277 (2021). https://doi.org/10.1038/s41598-021-81923-z

Contribution de Charlotte Marchina

Publication valorisée en anglais : How an animal’s teeth can reveal where it’s been

Publication valorisée en français : Suivre les animaux à la trace grâce à leurs dents

Religious network and labor migration: rethinking the integration of low-skilled migrant workers in South Korea

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Low-skilled Cambodian workers are not concerned by “multicultural programs” in South Korea. In this context, they deal with this situation through the help of religious institutions, such as the Onnuri Presbyterian Church, by recreating a sort of ethnonational community. Labour migration permits Cambodian workers to weave different kinds of social links between them, with Koreans of the peninsula, and also with Koreans in Cambodia. This article examines the singular form of integration or exclusion of these migrant workers in South Korea, and tries to demonstrate its impact on their life upon their return home.

미래사회통합연구센터 Journal of Conflict and IntegrationJournal of Conflict and Integration Vol.4 No.2 2020.1240 – 66 (27 pages) KCI등재후보

Hui-yeon Kim est maître de conférences à l’Inalco, département des études coréennes

De proches amis venus de loin: amitiés dans l’Asie orientale

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Il faut, entend-on dire souvent de parents inquiets, bien choisir ses amis. Et l’on comprend par là, dans un savoir d’expérience qui s’est imposé aux aînés et qu’ils ont eux-mêmes appris de leur père et de leur mère, qu’il faut éviter les « mauvaises fréquentations », délétères, corruptrices et qui font irrémédiablement dévier de la pente supposée naturelle au bien. Comme si les amitiés de groupe n’apprenaient rien, ni loyauté, ni défense inconditionnelle, ni vertu de courage. « Les vrais amis se comptent sur les doigts d’une main » et nous sommes le plus souvent pris dans « des accointances et des familiarités nouées par quelque occasion ou commodité par le moyen de laquelle nos âmes s’entretiennent », se confortent et s’enferment en elles-mêmes, jamais secouées, jamais décentrées. Et nous n’aurions affaire qu’à de « faux amis » semblables à ces pièges des langues étrangères où l’on ne fait résonner que la langue natale. « Les vrais amitiés sont désintéressées » et se reconnaissent dans la durée. Mais que faire alors de l’entraide, du secours et comment les intégrer dans les profits divers que l’on peut à bon droit attendre des compagnons de route et de vie ? Et que faire des amitiés qui ne durent pas, qui se perdent, qui s’épuisent ou se fatiguent ? N’ont-elles rien été, n’ont-elles rien appris, faut-il nier dans l’absence d’aujourd’hui la co-présence d’alors ? La perte d’un ami, toujours physique dans la mort ou l’étiolement, ne vient-elle pas plutôt paradoxalement renforcer la nécessité du rapport amical, d’un autre soi-même qui bouscule par sa franchise, décale par son expérience, instruit de ce que je ne sais ni faire ni dire, console par son tact … (Sources : Cairn)

Avec la participation de trois membres de l’IFRAE : DOAN Cam Thi, “L’amitié à l’épreuve de la mondialisation: une lecture de trois nouvelles de Phan Hồn Nhiên”, p. 159-173; François Macé, “De la fraternité à l’amitié”, p. 85-106, ; Frédéric Wang, “L’amitié au-delà de la mort: quelques récits exemplaires dans la Chine ancienne”, p. 31-44. 

Diogène, n° 265-266, “De proches amis venus de loin: amitiés dans l’Asie orientale”, 2019

Rédacteur invité : Stéphane Feuillas (Université Paris Cité, CRCAO)
Ancien élève de l’École Normale Supérieure de la rue d’Ulm, agrégé de Lettres Modernes et Docteur en philosophie de la Chine classique, il est professeur de littérature et pensée de la Chine classique à l’Université Paris Cité. Ses recherches portent sur la nature de l’expression philosophique de la dynastie des Song et sur les modalités de la philosophie du changement. Il a publié plusieurs traductions de l’œuvre littéraire de Su Shi (1137-1101), les Nouveaux Discours de Lu Jia (2012), et s’est chargé, dans l’Anthologie de la poésie chinoise publiée dans la Pléiade (2015), des poèmes de la dynastie des Song (960-1279). Outre de nombreux articles parus dans des revues scientifiques ou des ouvrages, il a dirigé la publication d’un volume intitulé Sujet, moi, personne (2004) consacré à la question du sujet dans les cultures d’Extrême-Orient. Il co-dirige aux Belles Lettres, avec Anne Cheng et Marc Kalinowski, la collection « Bibliothèque chinoise » qui a pour but de présenter en version bilingue les textes majeurs écrits en langue classique coréens, chinois, japonais et vietnamiens. (Sources : Cairn).

Rédacteur invité : Frédéric Wang (Inalco, IFRAE)
Agrégé en langue et culture chinoises, docteur en littérature française (sémiotique) et en études chinoises, il a été maître de conférences à l’ENS LSH (Lyon) et à l’Université Lumière Lyon 2 avant de devenir, en 2008, professeur en histoire de la pensée chinoise à l’Institut des Langues et Civilisations orientales (Inalco). Ses recherches actuelles portent sur le confucianisme, notamment celui du xvie siècle. Auteur d’Approche sémiotique de Maurice Blanchot (1998) et d’une cinquantaine d’articles publiés dans des revues scientifiques ou des ouvrages collectifs, il a dirigé l’ouvrage collectif Le choix de la Chine d’aujourd’hui : entre la Chine et l’Occident (2010). (Source : Cairn)

L’amitié à l’épreuve de la mondialisation : une lecture de trois nouvelles de Phan Hồn Nhiên, DOAN Cam Thi

In Vietnamese literature where friendship is almost absent, Phan Hon Nhien’s work stands out as her characters are in search of this form of affection. Our article questions the specificity of the experience of friendship by this young author born in 1972. How does she articulate this enduring connection, considering the ephemeral nature of social exchanges which are typical for our time? How does she take into account the effects of globalization? How does the theme of friendship allow her to renew the question of the contemporary individual condition and his/her practice of interpersonal relationships ?

Au sein de la littérature vietnamienne où l’amitié est quasi-absente, se distingue l’œuvre de Phan Hồn Nhiên dont les personnages sont en quête de cette forme d’affection. Notre article s’interroge sur la spécificité de l’exercice amical chez l’écrivaine née en 1972. Comment articule-t-elle ce lien fondé sur la durée, au caractère éphémère des échanges, caractéristique de notre époque ? Comment tient-elle compte des effets de la mondialisation ? Comment le thème de l’amitié lui permet-il de renouveler la question de la condition de l’individu contemporain et de sa pratique des relations interpersonnelles ?

“L’amitié à l’épreuve de la mondialisation : une lecture de trois nouvelles de Phan Hồn Nhiên “, Diogène, 2019/1-2 (N°265-266) pp.159-173.

Đoàn Cầm Thi (Inalco, IFRAE)
Traductrice, maître de conférences à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) et membre de l’Institut français de recherche sur l’Asie de l’Est (Ifrae), elle dirige, chez Riveneuve, la collection « Littérature vietnamienne contemporaine ». Elle a publié chez cet éditeur Un moi sans masque. L’Autobiographie au Vietnam, 1887-1945 (2019). Elle est également l’auteure de Poétique de la mobilité. Les lieux dans Histoire de ma vie de George Sand (2000), Au rez-de chaussée du paradis. Récits vietnamiens 1991-2003 (2005), Écrire le Vietnam contemporain. Guerre, corps, littérature (2010) et, plus récemment, en vietnamien, de Đọc “tôi” bên bến lạ [L’usage du “je” dans la littérature vietnamienne contemporaine] (2016). (Sources : Cairn)

Toutes les dates du 12e mois lunaire et du 1er mois lunaire sont des jours fastes

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Renyou Hou, « « Toutes les dates du 12e mois lunaire et du 1er mois lunaire sont des jours fastes » », Temporalités [En ligne], 30 | 2019, mis en ligne le 23 juillet 2020

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Le mariage est l’un des rites les plus importants du cycle de vie dans la société chinoise. Le choix de la date des noces est rarement fait à la légère, au contraire, il est soigneusement effectué en suivant des processus spécifiques afin de trouver un jour considéré comme faste et propice. À partir d’une enquête ethnographique réalisée entre 2013 et 2016 au village de Zhang dans la province du Henan et dans une entreprise spécialisée en organisation de mariages – « Amour Éternel » Aijiujiu 爱久久 –, le présent article propose une analyse des temporalités du mariage en milieu rural contemporain en se focalisant sur l’étude de la saisonnalité du mariage et du choix de la date des noces. Concernant la saisonnalité du mariage, les habitants de Zhang doivent prendre en compte le calendrier des activités économiques non agricoles des travailleurs migrants et trouver un compromis avec la temporalité paysanne rythmée par les tâches agraires. Quant au choix de la date des noces, ils font systématiquement appel à l’almanach afin d’harmoniser la trajectoire de vie personnelle et l’ordre cosmologique. Cette étude démontre les modifications et les réajustements adoptés par les villageois pour faire face au changement du rythme de vie découlant des transformations sociales, économiques et politiques en Chine post-maoïste : ils cherchent à s’inscrire dans le processus de modernisation et d’urbanisation de la société chinoise tout en voulant respecter l’idéologie cosmologique dans l’organisation de la vie familiale et sociale. (source)

Renyou Hou est postdoctorant de l’IFRAE.