Encens, fleurs et applaudissements Quelques théâtres chinois traditionnels dans la modernisation

L’article dans la revue

CAPDEVILLE-ZENG Catherine, « Encens, fleurs et applaudissements », L’ethnographie, 1 | 2019, mis en ligne le 02 septembre 2019

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108 devinettes du Tibet

Le livre chez l’éditeur

ROBIN Françoise, GOSSOT Véronique (2019), 108 devinettes du Tibet. Paris : L’Asiatèque, 264 p.

Le jeu des devinettes occupe une place privilégiée dans la vie des Tibétains. A ce jour aucune traduction dans une langue occidentale n’a été faite de ces devinettes et la publication de ce livre contribue à la préservation d’un patrimoine fragilisé. Les auteures ont recueilli la plupart des cent huit devinettes de l’ouvrage auprès de Tibétains et se sont attachées à en retranscrire jeux sonores et rythmiques, humour et poésie. Elles présentent aussi les origines de cette tradition orale via une série de témoignages vécus. Les aquarelles originales qui illustrent la solution de chaque énigme représentent la faune, la flore, les paysages et les objets propres au pays des Neiges. (source : L’Asiatèque )

Françoise Robin est professeure de langue et littérature tibétaine à l’Inalco
Véronique Gossot est doctorante à l’Inalco
Illustrations de Sènga la Rouge, illustratrice plasticienne.

Les clubs de presse au Japon : le journaliste, l’entreprise et ses sources

L’article dans le journal

CASTELLVI César, 2019, « Les clubs de presse au Japon : le journaliste, l’entreprise et ses sources », Sur le journalisme, Vol. 8, no 2, 124-137 pp.

With well over 100 million adherents, Buddhism emerged from near-annihilation during the Cultural Revolution to become the largest religion in China today. Despite this, Buddhism’s rise has received relatively little scholarly attention. The present volume, with contributions by leading scholars in sociology, anthropology, political science, and religious studies, explores the evolution of Chinese Buddhism in the post-Mao period with a depth not seen before in a single study. Chapters critically analyze the effects of state policies on the evolution of Buddhist institutions; the challenge of rebuilding temples under the watchful eye of the state; efforts to rebuild monastic lineages and schools left broken in the aftermath of Mao’s rule; and the development of new lay Buddhist spaces, both at temple sites and online.

Through its multidisciplinary perspectives, the book provides both an extensive overview of the social and political conditions under which Buddhism has grown as well as discussions of the individual projects of both monastic and lay entrepreneurs who dynamically and creatively carve out spaces for Buddhist growth in contemporary Chinese society. As a wide ranging study that illuminates many facets of China’s Buddhist revival, Buddhism after Mao will be required reading for scholars of Chinese Buddhism and of Buddhism and modernity more broadly. Its detailed case studies examining the intersections among religion, state, and contemporary Chinese society will be welcomed by sociologists and anthropologists of China, political scientists focusing on the role of religion in state formation in Asian societies, and all those interested in the relationship between religion and social change. (source : Sur le journalisme)

César Castellvi est postdoctorant, financé par la Fondation du Japon, et rattaché à l’IFRAE

Buddhism after Mao : Negotiations, Continuities, and Reinventions

Le livre chez l’éditeur

JI Zhe, FISHER Gareth, et LALIBERTE André (2019), Buddhism after Mao : Negotiations, Continuities, and Reinventions. Hawaï : University of Hawai’i Press, 364 p.

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Les Aphorismes de Sakya (XIIIe s.) : formes tibétaines, brèves et sages, leur histoire et leur usage au Tibet

→ Le livre chez l’éditeur

 Actes du XXXe colloque de la Villa Kérylos, 11-12 octobre 2019

Cet article propose de réfléchir aux raisons du succès du célèbre recueil tibétain de quatrains sapientiaux, Le trésor des précieux aphorismes (tib. Legs bshad rin po che’i gter), plus connu sous le nom des Aphorismes de Sakya (tib. Sa skya legs bshad). Rédigé par le maître bouddhiste Sakya Paṇḍita Künga Gyaltsän (tib. Sa skya Paṇḍita Kun dga’ rgyal mtshan, 1182-1251), l’un des plus éminents savants tibétains de son temps, il compte 457 aphorismes (tib. legs bshad, littéralement “belles paroles”), parfois condensés jusqu’à en être énigmatiques, répartis en neuf sections. Archétype du recueil de quatrains moraux, influencé par des modèles indiens et regorgeant de références culturelles à l’Inde, il conserve plus de huit cents ans après sa rédaction une immense popularité et ce, dans toutes les couches de la population. L’article passe en revue les recueils de type gnomique qui l’ont précédé au Tibet, puis décrit ces Aphorismes de Sakya dans leurs caractéristiques formelles tout en s’intéressant au contexte historico-religieux où ils ont émergé. Il replace ensuite cette œuvre dans la carrière intellectuelle et politique de son auteur, pour s’interroger enfin sur ses usages et son utilité. Il émet l’hypothèse que la bonne fortune de ces quatrains est due au prestige de leur auteur, à leur élégance formelle, à leur facilité de mémorisation, certes, mais aussi au fait qu’ils proposent à leurs lecteurs le double objectif d’une progression spirituelle et d’une connaissance fine de la société humaine. C’est un vade mecum à l’usage des laïcs, genre littéraire qui n’est pas si fréquent dans la production savante tibétaine, pléthorique mais très majoritairement réservée à l’usage des religieux. 

Françoise Robin is a professor of Tibetan language and literature at Inalco in Paris. She has done extensive research on Tibetan contemporary literature and filmmaking and has translated many novels and short stories from Tibetan into French and English.