Séminaire de M1 et M2 de Ji Zhe
Ouvert également aux doctorants
Premier semestre, le lundi 9h-11h
en 2020-2021, il se déroule en distanciel sur zoom
Depuis la fin du 19ème siècle, le bouddhisme chinois, qui s’était progressivement remis des dévastations massives de la rébellion de Taiping, a été confronté à des crises répétées de la modernité: la réquisition des propriétés religieuses pour la « construction des écoles » initiée à la Cour des Qing, la laïcisation imposée par les régimes républicaines, les campagnes antireligieux féroces de l’ère maoïste, l’instrumentalisation politique de la religion au temps du « socialisme aux caractéristiques chinoises »…Pour répondre à ces défis successifs, le bouddhisme a changé de façon constante et créative. Au cours de ce processus, bien qu’il ait subi de graves revers et payé un prix lourd, le bouddhisme a connu des moments d’éclatante prospérité et de grandes transformations innovantes. Loin d’être une simple victime de la sécularisation, le bouddhisme est devenu une ressource importante et une part essentielle de la modernité chinoise. L’objectif de ce séminaire est donc double : en explorant cette évolution capitale de l’histoire moderne de la religion en Chine, il s’efforce d’éclairer les logiques et les efficacités sociales d’un ensemble de discours et de pratiques bouddhiques qui tentent de reconfigurer le champ religieux, et de proposer une analyse des mutations politiques, sociales et intellectuelles chinoises autour de ces mouvements.
Ce séminaire de recherche est ouvert aux étudiants de M1, M2 et aux doctorants.
Lieu : Premier semestre, le lundi 9h-11h
en 2020-2021, il se déroule en distanciel sur zoom
Contacts :
zhe.ji [@] inalco.fr
Prérequis : capacité de lire des textes en chinois et en anglais