Quels outils pour penser le risque de guerre dans le détroit de Taïwan?

Dates : Jeudi 20 octobre 2022 – 14:30 – 17:00
Lieu : Inalco, Maison de la recherche (2, rue de Lille – 75007 Paris) – Auditorium Dumézil

Entrée sur inscription via le lien : https://bit.ly/3SHKaJh

Dans le cadre de leur série « La Chine et la guerre : concepts et pratiques », l’IRSEM et l’Inalco organisent une table ronde autour des outils et méthodes pour penser le risque de guerre dans le détroit de Taïwan. Cette rencontre doit permettre d’établir un dialogue entre les disciplines ainsi qu’entre recherche et pratique pour interroger ce risque. Les nouvelles configurations de conflictualité sous le seuil nécessitent de faire autrement, ce qui implique en premier lieu de réfléchir autrement. Cette table ronde se propose donc d’initier la réflexion en réunissant des experts issus de divers milieux et d’aborder des approches théoriques et outils concrets aussi divers que la géopolitique, la philosophie, l’histoire, la fiction, l’analyse des représentations, les théorisations de la guerre hybride, l’OSINT, la pratique diplomatique, l’anticipation…

Intervenants :

  • Antoine BONDAZ, Chargé de recherche, Directeur des FRS-KF Programme Corée sur la sécurité et la diplomatie et Programme Taïwan sur la sécurité et la diplomatie, FRS
  • Paul CHARON, Directeur du domaine « Renseignement, Anticipation et Menaces hybrides », IRSEM
  • Sébastien COLIN, Maître de conférences en géographie, IFRAE, Inalco
  • Chloé FROISSART, Professeur en science politique et en sociologie politique, IFRAE, Inalco
  • Romain GRAZIANI, Professeur en études chinoises, IAO, ENS de Lyon
  • Édouard JOLLY, Chercheur en théorie des conflits armés et philosophie de la guerre, IRSEM

Pour toute information, contacter :
Mylène HARDY, MCF en sciences de l’information et de la communication, PLIDAM, Inalco
mylene.hardy@inalco.fr

Projection d’un film documentaire sur le peintre CHU Teh-Chun

Dates : Lundi 17 octobre 2022 – 18:00 – 20:00

Lieu : Auditorium, Inalco, Pôle des langues et civilisations, 65 rue des Grands Moulins, 75013 Paris

Grâce à des experts, aux descendants du peintre et aux archives familiales, ce documentaire fait la lumière sur tout ce que CHU Teh-Chun apporta à l’abstraction lyrique, mettant en exergue la dextérité et pluridisciplinarité de l’artiste. Retraçant son parcours personnel et artistique, depuis sa naissance dans une Chine en plein bouleversement au début du siècle dernier, jusqu’à son ascension et à la reconnaissance en France, sous la coupole de l’Académie Française à Paris. Une invitation à un voyage poétique et singulier, pour redécouvrir les symphonies picturales de CHU. 

Projection en présence du réalisateur Christophe Fonseca, de l’expert en arts asiatiques Léonore de Magnée, et de Léa Wu de la Fondation CHU Teh-Chun

co-organisé par Alice Bianchi (Université Paris Cité/CRCAO) et Lia Wei (Inalco/Ifrae)

Entrée libre, dans la limite des places disponibles. 

Enquêter à distance : nouvel eldorado ?

Dates :  Jeudi 6 octobre 2022 – 14:30 – 17:00
Lieu : En hybride Zoom / Auditorium Dumézil, Maison de la recherche, Inalco (2, rue de Lille 75007 Paris)

Conférence organisée par Amandine Peronnet et Sébastien Billioud. Avec les participations de Mathilde Bourrier et Leah Kimber, Université de Genève.

En accès libre, dans la limite des places disponibles.
Pour participer via Zoom : https://forms.gle/qBD3R2qhpKxYuYTj7

Mathilde Bourrier et Leah Kimber, « Apprivoiser la distance : un défi paradoxal, une expérience exigeante, un cadre revisité », Socio-anthropologie [En ligne], 45 | 2022, mis en ligne le 28 février 2022, consulté le 14 septembre 2022. URL : http://journals.openedition.org/socio-anthropologie/11019 ; DOI : https://doi.org/10.4000/socio-anthropologie.11019

L’essor considérable des moyens d’échange et de communication (réseaux sociaux, forums et de manière plus générale les TIC) ouvre de nouvelles possibilités d’ethnographie « en ligne ». Ces possibilités sont d’autant plus importantes qu’en raison du contexte sanitaire, les missions de terrain sont aujourd’hui de plus en plus difficiles à effectuer en Asie. Or, on constate actuellement que l’approche de ces nouvelles possibilités par les chercheur.se.s français.e.s est pour l’instant peu systématique et peu élaborée. L’IFRAE et le GSRL souhaitent alors amorcer une réflexion collective en invitant deux collègues de l’Université de Genève, Mathilde Bourrier et Leah Kimber, à présenter leur démarche et le numéro spécial de la revue Socio-anthropologie qu’elles on co-dirigé : « Enquêter à distance : nouvel eldorado ? » (https://journals.openedition.org/socio-anthropologie/10989).

“La situation que nous vivons, dans le contexte de la pandémie Covid-19, nous a conduites à réfléchir à ce dossier thématique. Il fournit le prétexte, mais n’en constitue pas la matière. La crise planétaire qui traverse encore pays, régions, villes, communautés, institutions et organisations de toutes natures renouvelle des questions constitutives des sciences sociales, comme celles des inégalités, des dimensions sociales, politiques et économiques des épidémies, de l’allocation des ressources, ou de la mondialisation des échanges. Le constat de la nécessité et de la portée des analyses des sciences sociales n’a pas manqué d’être fait dans l’abondante littérature publiée récemment sur le sujet (Cuevas-Parra, 2020 ; Singleton et al., 2020 ; Teti et al., 2020 ; Vindrola-Padros et al., 2020). Cependant, c’est au versant plus méthodologique de notre pratique de sciences sociales que ce dossier voudrait se consacrer. Un important effort de mise à plat et de réflexivité méthodologique se précise, que d’autres communautés de recherche, notamment anglo-saxonnes, ont commencé à conduire également (Dodds et Hess, 2021 ; Lobe et al., 2020 ; Rogers et al., 2020 ; Valdez et Gubrium, 2020 ; Howlett, 2021 ; Marzi, 2021 ; Nind et al., 2021 ; Singh et al., 2021).

Intitulé Enquêter à distance : nouvel eldorado ?, ce numéro rassemble des contributions qui interrogent, au-delà du contexte de la pandémie, les méthodologies plus canoniques de recueil de données, basées sur le temps long, l’immersion, l’observation directe, la coprésence et le décentrement recherché. En effet, la constitution d’un terrain d’enquête socio-anthropologique passe encore pour beaucoup d’entre nous par une immersion longue dans un milieu social, dans le but d’un recueil au plus près des pratiques et des manières de faire, de juger, de penser, d’accomplir activités, missions et tâches et par l’épreuve des modalités de ces usages avec et aux côtés des communautés étudiées. Cette pratique immersive (Leroux et Neveu, 2017) se base fondamentalement sur un progressif établissement de relations de confiance et de partage avec les acteurs sociaux. Dans les vingt dernières années, un souci réflexif toujours plus affuté s’est développé dans les sciences sociales pour rendre compte de ce processus d’enquête au plus près et de ses biais objectivables (Bensa et Fassin, 2008).”

Contact : peronnet.amandine@gmail.com

L’âge pionnier de la sinologie : auteurs classiques et questions disciplinaires

Public visé : doctorants en études chinoises ou intéressés par l’histoire et les idées de la sinologie française et occidentale

Ce séminaire transversal de six séances a pour objectif de revenir sur certaines figures et moments pionniers de la sinologie française et occidentale en tant qu’ils ont accompagné l’émergence des sciences sociales comme disciplines à part entière. Plusieurs auteurs seront abordés à travers leurs objets et leurs méthodes, à la lumière des questionnements et des enjeux disciplinaires d’aujourd’hui. A l’heure où le clivage s’approfondit entre « universalisation » et « indigénisation » des sciences sociales, il semble plus que jamais nécessaire d’entendre les enseignements de cette période fondatrice. Le séminaire sera l’occasion de valoriser les avancées de la sinologie classique en les replaçant dans leur contexte d’interlocution savante, qu’il soit concurrentiel avec l’émergence de modèles nationaux plus ou moins rivaux, ou simili-colonial avec la question du rapport aux savants locaux. Chaque intervention sera suivie d’une discussion approfondie conduite par l’organisateur Zhe Ji (Inalco) et son collaborateur Guillaume Dutournier (EFEO).

Penser le Japon moderne 

Animateurs : MM. Emmanuel Lozerand et Michael Lucken (Inalco-Ifrae)

Objectif : Formation des doctorants et jeunes chercheurs à la réflexion théorique critique.

Destiné principalement, mais non exclusivement, aux doctorants et aux postdocs de l’Ifrae. Ouvert également aux étudiants de M2 recherche motivés, ainsi qu’à tous les collègues intéressés.

Thématique générale :
Essayer de mieux penser les caractéristiques du Japon moderne (au sens large, du 19e à aujourd’hui).
Considérer, sans limitation de domaines (art, politique, religion, littérature, société…), les « œuvres » (au sens large : œuvres d’art, mais aussi lois, institutions, pratiques…) comme les produits d’une imagination spécifique dont on cherchera à inventorier les formes et à comprendre les dynamiques.

Pour 2023 – 2024 :

  • 1ère séance : 26 octobre 2023, salle de Sacy, 9h30-12h30.
  • 2ème séance : 19 décembre 2023, salon Borel, 9h30-12h30 ;
  • 3ème séance : 7 mars 2024, salon Borel, 9h30-12h30;

Pour 2022-2023:

  • Séance inaugurale : mardi 4 octobre 2023 14h-17h, Salle Silvestre de Sacy, Maison de la recherche
    “L’imagination japonaise moderne”
    Michael Lucken : “Sōzō ou les lignes de force de l’imagination japonaise : à partir de l’œuvre de Miyazaki Hayao”
    Emmanuel Lozerand : Les formes de l’imagination (japonaise) moderne
    Discussion générale
  • 2e séance : jeudi 15 décembre 2023 9h30-12h30, Salle Silvestre de Sacy, Maison de la recherche.
  • 3e séance: mardi 14 mars 2023, 14h30-17h30, Salon Borel, Maison de la recherche.
  • 4e séance: jeudi 25 mai 2023: 14h30-17h30, Salle LO.01, Maison de la recherche.
    Grégoire Jouclas : “De hito 人 à ningen 人間 dans l’éthique de Watsuji : analyse d’une manipulation sémantique”
    Paul Bimier : « Interprétation : imagination ou trahison ? Le métier d’interprète de langue aïnoue raconté par Notoya Enkichi »

Les séances ont lieu « en présence », rue de Lille, à la Maison de la recherche.

Les jours de la semaine et les horaires ne seront pas fixes pour éviter des impossibilités récurrentes.

Un lien Zoom sera néanmoins fourni (sur demande) à ceux qui ne peuvent venir sur place, et les enregistrements Zoom seront mis à disposition des personnes intéressées.

Mégalithes dans le Monde, Vol. 1 et 2

LAPORTE, LARGE, NESPOULOUS, SCARRE, STEIMER-HERBET (dir.), Mégalithes dans le Monde, Vol. 1 et 2, Mémoire LVIII, 2022, 1466 p. 

D’horizons rêvés en paysages méconnus, Mégalithes dans le Monde est une invitation au voyage. 
Les mégalithes méritaient une redéfinition plus large pour sortir du ghetto linguistique, voire ésotérique, qui encombrait nos esprits. 
Prise de conscience de ces gestes architecturaux sur tous les continents, cette “Encyclopédie” est d’un nouveau genre à la fois plus modeste et plus libre que celle des “Lumières” ; d’une approche méthodologique plus globale, à la participation scientifique plus mondiale, aux techniques d’édition plus novatrices*, elle réunit en deux volumes les résultats les plus pertinents des dernières découvertes. Pas moins de 150 chercheurs ont contribué à la rédaction des 72 articles et encarts. Leurs regards singuliers donnent un supplément d’âme à l’ensemble de ces pierres faussement inanimées. 
Construire en force pour présenter à la mémoire du monde un témoignage humain qui échappe à l’usure du temps constitue un acte de foi au sens de la fides romaine : une fidélité à la terre et à l’espace, aux femmes et aux hommes qui les ont édifiés où chaque pierre prend sa place dans un ensemble lumineux. Fruits d’épreuves collectives, ces gestes de constructeurs ont été motivés par l’amour, la crainte, le défi, la soumission, l’espoir, autant de sentiments qui habitent encore, aujourd’hui, les architectes de nos cités.

Max Aubrun 
Président de l’Association des Publications Chauvinoises (APC)

Version française, Association des Publications Chauvinoises : https://chauvigny-patrimoine.fr/Editions/fiche_memoires.php?sku=MEM058

Version anglaise chez Archaeopress, en open access : https://www.archaeopress.com/Archaeopress/Products/9781803273204

L’immortel « la Baleine brodée » : La poétique de Wu Wenying 吳文英 (fl. milieu du 13ème siècle)

Dates : Mercredi 21 septembre 2022 – 18:00
Lieu : Inalco, PLC, 65 rue des Grands Moulins 75013 Paris, Auditorium

Conférence organisée par l’Ifrae, avec le soutien de l’Ecole doctorale et de la Dirved de l’Inalco

Professeur émérite à l’Université Harvard (Chaire James Bryant Conant), Stephen Owen est le plus éminent spécialiste contemporain de la poésie chinoise classique et a reçu à ce titre le Tang Prize en 2018.

Parmi ses travaux et traductions de référence sur la littérature et la théorie littéraire chinoises des IIIe-XIIe s. figurent The Poetry of the Early T’ang (1977), The Great Age of Chinese Poetry : The High T’ang (1981), Traditional Chinese Poetry and Poetics: Omen of the World (1985), Readings in Chinese Literary Thought (1992), The End of the Chinese ‘Middle Ages’: Essays in Mid-Tang Literary Culture (1996), The Late Tang: Chinese Poetry of the Mid-Ninth Century (827-860) (2006), The Making of Early Chinese Classical Poetry (2006), The Poetry of Du Fu (2015), The Poetry of Ruan Ji​ (2017), et son dernier ouvrage All Mine: Happiness, Ownership, and Naming in Eleventh-Century China (2022).

Retrouvez sa bibliographie en suivant ce lien  : Stephen Owen

Entrée libre, dans la limite des places disponibles

 

La Littérature taïwanaise : état des recherches et réception à l’étranger

Dates :  Jeudi 29 septembre 2022 – Samedi 1 octobre 2022
Lieu : Université Bordeaux Montaigne & Inalco

Organisé par l’Institut français de recherche sur l’Asie de l’Est – IFRAE (Inalco-Université Paris Cité-CNRS) et le Centre d’études et de recherches sur l’Extrême-Orient – CEREO – équipe Plurielles : Langues, Littératures, Civilisations (Université Bordeaux Montaigne), avec le soutien du Ministère de la Culture de Taiwan.

Coorganisateurs :

Isabelle RABUT
Tan-Ying CHOU
Angel PINO
 

Jeudi 29 et vendredi 30 septembre 2022 – Salle Jean Borde
Université Bordeaux Montaigne – MSH – 10, esplanade des Antilles – 33607 Pessac

Samedi 1er octobre 2022 – 9:00-21:00 – Auditorium de l’Inalco
Inalco, PLC – 65, rue des Grands Moulins – 75013 Paris

La littérature taïwanaise, comme les études taïwanaises en général, prennent de plus en plus d’importance dans le champ scientifique hors de Taiwan, en France notamment. Ce colloque se propose de prendre la mesure des changements survenus dans ce domaine depuis le premier colloque organisé sur le même thème il y a dix-huit ans (2004), à un moment où la recherche n’en était alors qu’à ses balbutiements.

Deux films documentaires consacrés à des auteurs taïwanais et réalisés par la maison de production taïwanaise Fisfisa Media seront projetés au cours de la manifestation, en présence d’une productrice exécutive.

La séance inaugurale sera retransmise en direct sur Zoom : 
29 sept. 2022 – 09:00
https://u-bordeaux-montaigne-fr.zoom.us/j/86464177475?pwd=ejRraGszVmJIaE…
ID de réunion : 864 6417 7475
Code secret : 013933

Partenaires :

Centre d’études et de recherches sur l’Extrême-Orient (équipe Plurielles : Langues, Littératures, Civilisations – UR 24142), UBM (coorganisateurs : Tan-Ying CHOU et Angel PINO)
Ministère de la Culture de Taiwan

Écrire dans la langue d’un Autre non-occidental

Journée d’études du groupe Populations japonaises (Ifrae/CRCAO)

Le choix de la langue d’écriture est une question majeure pour les écrivain·e·s en situation de plurilinguisme. Le rapport de force entre les différentes langues les conduit parfois à utiliser une autre langue que leur langue maternelle, voire même les y contraint. Pascale Casanova explique le bilinguisme collectif en terme de domination[1]. Son observation porte en particulier sur le bilinguisme entre langues occidentales dominantes et langues « non dominantes ». De telles situations linguistiques, résultant le plus souvent de la colonisation, ont donné naissance aux littératures africaine, maghrébine, latino-américaine, caribéenne, etc., écrites en français, anglais ou espagnol.

Cependant, la langue de l’Autre dans laquelle un·e auteur·e écrit peut être différente, quand le rapport de domination s’est établi hors du contexte de la colonisation occidentale. Comment ces auteur·e·s sont-elles/ils alors conduits à faire ces choix de langue ? Quelles sont les stratégies d’écriture adoptées ? Notre objectif est de dresser un état des lieux de ces littératures écrites dans la langue de l’Autre hors de la sphère occidentale et d’en examiner les enjeux et les perspectives. 

Date : 14 octobre 2022

Organisatrices : Mayumi Shimosakai (université d’Orléans) et Aki Yoshida (IFRAE, université de Paris)

Financements : IFRAE et université d’Orléans

Participants provisoires :
Sadia Agsous (CRFJ -Centre de recherche français à Jérusalem)
Makiko Andro-Ueda (IFRAE, Inalco)
Ayame Hosoi (université Lyon 3)
Lara Maconi (CEH, CRCAO, Inalco)
Gérald Peloux (CY Cergy Paris Université)
Mayumi Shimosakai (université d’Orléans)
Aki Yoshida (IFRAE, Inalco)


[1] Pascale CASANOVA, La Langue mondiale, Traduction et domination, Paris, Le Seuil, p. 17.

The Multiple Role of Korean Missionaries in the Making of Transnational Belonging

Kim, Hui-yeon. 2022. “The Multiple Role of Korean Missionaries in the Making of Transnational Belonging” Religions 13, no. 6: 511. https://doi.org/10.3390/rel13060511

For decades, Korean denominations have sent missionaries around the world. While trying to convert people, notably in Southeast Asia, they are currently involved in humanitarian works but also in organizing labor migration and helping migrants during their stay in South Korea. A close study of missionaries’ work reveals the logic underlying the construction of religious transnational networks. Korean missionaries interlace different kinds of ties with various populations of Southeast Asia and adapt their spiritual and material offerings to different situations. This analysis based on multiple fieldwork assessments in Southeast Asia and in South Korea places emphasis on their specific role as transnational actors and on how they use and promote transnational belonging among marginalized populations.